Transfert de Prisonniers

Ce jour était particulier à Heral'Dür, car c'était le jour du transfert... Des prisonniers.
C'était souvent comme ça, si on coinçait un hors-la-loi en ville, ou il purgeait quelques jours de prison avant d'être relâché, ou sa peine était plus grave et on le transférerait alors quelques jours après sa capture dans la grande prison de Phandoras.

La carriole quitta donc la ville en direction de la Capitale des colonies. Les deux prisonniers à transférer étaient emprisonnés dans une pièce sans ouverture située à l'arrière du charriot. L'un deux se nommait Gorom et s'était fait surprendre par un garde alors qu'il étranglait un innocent habitant pour une raison mystérieuse. L'autre se nommait Rhora'N, c'était un scylléen d'une vingtaine d'années qui semblait avoir des antécédents dans la drogue où quelque chose comme ça...
Ils discutaient tout deux pendant que la carriole roulait tranquillement.

Mais soudain, au détour du chemin, dans un tremblement renversant, un choc énorme se fit ressentir. Les deux prisonniers furent projeter violemment la tête contre le toit, les pieds contre les parois et le cul contre le sol dans des cris de douleurs... Tandis que l'arrière du véhicule venait de percuté un énorme rocher qui avait détruit les parois de la cariole. Rhora'N semblait assommé, mais il semblait que l'ouverture était assez grande pour pouvoir s'en échapper.

Gorom n'avait pas le temps de réfléchir, il fallait agir ! Et vite ! Avant que les gardes ne puisse s'en rende compte.

- Ah ! C'est quoi ce bordel ?! Dit Gorom dans ce moment de panique..

Gorom repris rapidement ses esprits. L'orc vu que le Scylléens avait été assommé par le choc qui fut produit dans l'accident. Malgré qu'il n'aimais pas les scylléens, il mit quelques baffe à l'homme puis le soutenu avec son épaule bien musclée... Ensuite il se précipita en dehors de la carriole avec Rhora'N, il n'avait pas le temps de regarder autour de lui ou faire quoi que ce soit d'autres, sinon il allait rater l'opportunité de son évasion. Gorom savait que c'était un coup de chance et ne devait laisser passer cette occasion unique qui s'offrait a lui. Il fonça dans les gorge de l'euphrasius sachant que c'était un endroit hostile. Ses parent lui avait dit il y a quelques années qu'il ne devait jamais s'aventurer seul dans cet endroit et que les tyrannus pouvaient être très dangereux, mais Gorom était un adulte maintenant et il savait se défendre contre certaines hostilités, les orcs de sa tribu lui avaient appris à construire un abri dans la forêt et à s'orienter sur l'iles grâce au étoile qui apparaissait la nuit dans le ciel sombre.

Gorom détala la pente abrupte qui descendait des fossés du chemin jusque dans le fond des gorges. Il courrait du plus vite qu'il le pouvait, piétinant un lit de ronces épineuses et blessantes, portant Rhora'N sur ses épaules. Plus haut, au niveau du chemin, on pouvait entendre les échos des gardes...

- Par les oreilles de Näär, ces deux sacripants se sont enfuis ! Cria l'un.
- QUOI ?! M'enfin, Simon, tu rigoles ? Comment ont il fait ?... Ce n'est pas possible !

Peu après on entendit les voix se baisser, peut-être s'étaient ils mit à leur poursuite. Mais quoi qu'il en était, Gorom ne pouvait se permettre de se retourner pour constater la chose, il devait courir, et au plus vite, en évitant les arbres et sans perdre une seule seconde. Il le savait, si les gardes le rattrapait, il finirait probablement tout le restant de sa vie tapi entre quatre murs, dans une prison bien gardée.

Tout à coup, il entendit une petite voix nasillarde et un peu endormie qui provenait de son épaule.

- Qu'eeest-ce qui se paaaasse ?

* Merde, il se réveille seulement ce con... *

Le fugitif stressait de plus en plus il continua a courir en regardant ses pied et devant lui d'un geste très rapide tout en parlant discrètement à Rhora'N.

On a eu un accident a la carriole, je t'ai pris sur mes épaules et on s'est barré de la carriole. Mais je crois qu'on a un problème... Il regarda rapidement derrière lui. Je pense que les gardes sont a nos trousse ! Il FAUT COURIR !!

Mais Gorom devait agir intelligemment aucunes fautes ne devaient se produire. Puis il regarda autour de lui, et il pensa au arbres et aux rochés il devait se cacher, c'était ça ou bien alors courir à peine perdue, il regarda l'homme qui maintenant courait à ses coter.

-Vite cachons nous derrière un arbre !

Aussi rapide que le vent, il tournèrent a droite et continua pendant dix mètres, pour prendre des distance, et se cachère chacun derrière un arbre en passant la tête. mais au moindre bruit il baisserait leur tête...

Une fois cachés derrières deux troncs bien menus, le silence tomba et les deux fugitifs purent entendre leur respiration essoufflée pompant l'air environnant comme des rhinocéros. Le bruit de ventilation camouflait le chant d'oiseaux qui virevoltaient dans les branches de la canopée. Une goute de sueur froide dégringola du front de Gorom pour venir lui tomber dans les fentes du cou.

Ils finirent par entendre des pas venir vers eux, à plus ou moins cinquante mètres derrière. Dans un langage que Gorom ne comprenait pas plus que ça, ils reprirent...

- Tu les vois ?
- J'en sais rien, y'a plus un bruit... Ils ont du filer assez loin pour qu'on ne puisse plus les voir, ni les entendre courir.
- Je me demande ce qu'on risque, on va sûrement encore se faire engueuler....
- Mais non, on leur expliquera, de toute façon, ces deux fuyards se finniront par se faire bouffer par une bête sauvage... On va jamais très loin dans une forêt pareil quand on n'a ni provisions, ni armes.
- Ha ha ! Ouais t'as raison, allez on se tire, j'ai mes bras tailladés par les ronces et 'faut que j'aille mettre un glaçon sur cette bosse que je me suis faite pendant l'accident.

Les pas s'éloignèrent et ont pu entendre quelques jurons avant de ne plus rien entendre du tout. Ils avaient du rentrer. Quant à nos deux fugitifs, la nuit commençait à tomber et tout les dangers qui vont avec...

Gorom regarda l'homme scylléens d'un air soulagé il lui fit un signe qui voulait dire de ne pas bouger en levant sa main à hauteur de sa tête. il attendit en respirant calmement et en prenant comte de la chance qu'il venait d'avoir. Mais il restait a traversé les gorges de l'Euphrasius, ces fameuses gorges dont ses parents lui avaient tant parlé, elles sont très hostile, remplie de bête sauvage sans relâche. Mais le plus gros était fait...

Après quelques minutes de répit il se leva et essaya de communiquer avec le scylléens bien qu'il ne connaissait pas sa langue :

- Gorom aime pas hommes venus des mers ! dit l'orc avec quelques mot scylléens.

Ensuite il lui fit signe de venir. Puis il regarda le ciel et vu une étoile qu'il reconnaissait bien, c'était l'étoile qui se trouvait vers l'ouest, les orcs de sa tribu lui avait toujours dit de suivre cette étoilé lorsqu'il se perdait... Il se dirigea donc vers cette étoile.

Après une petite demi-heure de marche, il devait bientôt dormir, il décida donc de construire un abri il alla donc chercher des branchage et des feuilles aux alentours et commença la construction de son abri. Cette aptitude lui avait aussi été acquise par sa tribu, les orc sont une race sauvage qui apprend a vivre et à survivre dans des endroit des plus hostile de ce monde.

Rhora'N avait plus ou moins compris ce que Gorom avait essayé de lui dire, malgré cet accent tribal des peuplades de l'ouest. En gros, celui-là n'avait pas l'air d'aimer les scylléens. Il espérait quand même faire partie des exceptions et aida l'orc a ramasser des branches mortes et des brindilles pour allumer un feu. Le scylléen était lui aussi perdu dans ces contrées hostile et il était bien conscient que tout seul, il n'irait pas loin.

Ils regroupèrent tout deux assez de branchage mais Gorom se situait tout de même devant un problème de taille, il n'avait ni silex, ni amadou, et malgré ces connaissances il lui était impossible d'en trouver par lui même. Mais à sa plus grande surprise, Rhora'N sortit une petite pierre de sa poche, ce n'était pas grand chose mais cela suffirait sans doute... Du moins c'est ce qu'il espérait.

Rhora'N saisit tout de même un objet en fer détaché de sa ceinture et le claqua contre le silex. Une étincelle jaillis, puis une seconde, et enfin, une troisième qui fut suffisamment chaude pour mettre le feu au tas de branchage. Bien vite, ce tas de bois mort se transforma en un brasier chaleureux qui devait les protéger des prédateurs pour la nuit.

De son côté, Gorom venait de finir la construction d'un modeste abri de fortune pour deux personnes...

Gorom ne prît aucune attention a l'effort de Rhora'N. Son abri était maintenant finit, il soupira, puis commença a chantonner une chanson tribale :

-Dans les Gorges de l'Euphrasius... Il tua un tyrannus... Il se nommait Fhugnak.

Le scylléens ne comprenait rien a cette chanson ne connaissant pas cette langue tribale. Après s'être réchauffé son ventre commença a gargouiller.

- Eh merde on a rien à se mettre sous la dent.

Il se faisait tard et les deux fugitif se mirent dans des petit tas de feuille en guise de lit que Gorom avait construit pour y passé une nuit paisible a l'abri de bête féroce... où pas...

Le lendemain matin, le soleil se leva, perçant lentement les jeunes feuilles printanières de la canopée pour aller réchauffer le corps engourdit par le sommeil de Gorom. Il pu se lever à son aise. Ses jambes lui faisait un peu mal, et pour cause, la course effrénée de la veille n'avait pas été comblée par un bon repas consistant et le ventre de l'orc criait de faim.

Mais la nourriture n'était pas la seule à manquer, levé, Gorom s'aperçut bien vite que Rhora'N, son compagnon d'évasion, avait tout bonnement disparu lui aussi...

L'homme vert était encore un peu fatiguer après la courte nuit qu'il avait passé dans son abris construit la veille, il avait très faim et devait trouver a manger pour prendre des forces, la route serait encore longue avant d'arrivé hors des gorges de l'Euphrasius. Mais avant de se chercher un petit déjeuner, il s'aperçut seulement maintenant que Rhora'N avait disparu. Mais Gorom avait toujours détesté les humains, ces hommes venu empiété leur terre autrefois bien propre et non pas salie par les empruntes d'homme porteur de peur et de lâcheté.

- A quoi bon se pré-occuper d'un homme qui ne ferais rien pour un orc tel que moi, Gorom ! Gorom croc-de-fer. Dit Gorom la tête haute.

Il commença alors la recherche de nourriture en commencent par aller a l'endroit où eu lieu l'accident, pendant celui-ci la carriole aurait bien pu laisser tomber un objet ou autre nourritures quelconque...

La marche fut rude pour arpenter le versant de colline, pas après pas, mètre par mètre, qui menait à la route où avait eu lieu l'accident. Et le peu d'énergie qu'il restait à Gorom avait presque disparu une fois qu'il fut, enfin, malgré sa fatigue accablante, arrivé en haut.

Mais un évènement le surpris. Juste devant lui, à quelques mètres, sous les débris échardonnés de la carriole, un garde était en train de dévisser les essieux de la roue. Cela paraissait logique, ils n'allaient tout de même pas laisser les décombres en plein milieu de la route. Mais il semblait être le seul garde, il n'y avait que lui, Gorom et personne d'autre. N'ayant pas encore remarqué la présence de l'orc, c'était peut-être le moment de tenté quelque chose, qui sait, peut-être y avait il une alternative possible à la traversée entière des gorges de l'Euphrasius.

Gorom se cacha et réfléchis un instant... Que pourrait-il faire avec ce garde ? et tout a coup lui vint l'idée de tuer le garde puis de s'emparer de ses habits et de les équipé et ensuite cacher le corps dans les gorges ! Ceci n'était pas une mauvaise idée, sa lui épargnerait le risque de traversé toutes les gorges, si il passait par la route sa serait beaucoup moins dangereux...

Il s'approcha discrètement du garde, se leva et tenta de lui mettre un énorme coup dans la nuque pour ainsi le tuer brièvement et vite accomplir son plan...

Nombre aléatoire (0,117) :: 39

Le garde ne vit rien venir. L'orc fit quelques pas rapides et légers et sauta en hauteur vers le garde, le coude partant vers la nuque de l'humain. Il porta ses mains a son cou en hurlant, se retourna et rampa en un saut sous la charrette. Choqué, sonné, l'humain saignait et reprendrait totalement ses esprits dans quelques secondes, Gorom aurait ainsi quelques instants pour tenter a nouveau quelque chose. Il pourrait peut-être pousser la carriole, ou tirer l'humain vers lui. Mais déjà, celui ci portait la main a un marteau non loin de la.

-Eh merde ! Dit Gorom

Il venait de rater son coup ! Cela pourrait lui être fatal, il pensait le tuer d'un seul coup dans la nuque, mais cela n'aura donc pas suffit, il n'avait pas de temps a perdre, il devait a tout prix tuer cette homme qui réparait aisément la charrette avant l'arrivée de l'orc malchanceux. Mais il ne perdit pas espoir, c'était un Croc-De-Fer quand même, ce n'était pas un piètre humain sans défense, c'était le descendant de Fhugnak ! L'homme ou plutôt l'orc qui avait décapiter un tyrannus de ses propres dents... De plus dans sa tribus le guerrier vert avait apprit a combattre a main nue.

Il vit le marteau mais n'y prêta point attention, il se coucha par terre et tenta de saisir le bras de l'homme qui avait fui sous la charrette tout en essayant de lui mettre des coups dans l'os de son nez pour que celui-ci lui rentre dans le cerveau, mais cela serait-ce suffisant ? S'il réussissait bien sur, mais il allait peut-être raté son coup, peut-être qu'aujourd'hui la chance ne lui souriait pas...

Nombre aléatoire (0,117) :: 61

Le garde n'eut même pas le temps de réaliser qu'on lui démolissait l'avant du crâne, il tomba raide, sans vie, le visage ensanglanté. Gorom lui, avait les mains maculées de sang, et pourrait désormais accomplir sa triste besogne. Le garde portait un plastron ainsi que des bottes du gardien, et dans la charrette se trouvait une épée ainsi qu'une miche de pain, et le cheval broutait tranquillement sur le bord de la route.

Résultat des courses :

- ( 80 XP )
- Garde décédé

Gorom souriait a la vue de l'homme mort, les orcs sont très sadique, ils sont connu pour être violent.
Celui-ci les mains souillé de souiller de sang se dirigea a l'entré des gorges juste pour essuyer le sang humide et frais de l'homme a l'aide de feuilles d'arbres, ensuite il traina l'homme vers lui et le dévêtu en deux temps trois mouvement pour ainsi s'équiper de cette armure. Il prit ainsi la miche de pain pour la mangé tranquillement, il venait de se réveillé et avait très faim, il la mangea très rapidement et enfin prit l'épée, il devait absolument prendre l'épée, car un garde sans son épée n'était pas un garde. Il partit alors vers le nord-est pour ainsi suivre la route jusqu'à Heral'dur... Mais cet seulement a son départ qu'il aperçu le cheval du garde. Ne sachant pas monter une monture, il pris celui-ci par l'espèce de corde qui servait de le diriger et marcha vers l'est vêtu comme un garde et tenant la corde qui lui n'avait jamais vu au part avant dans sa vie...

[wow]1523,2295,2297,2378/cust[/wow]

Le reste de la route se passa sans encombre jusqu'à Heral'Dür, ou Gorom arriva au soir. Il aperçu les portes de la ville, illuminée de torches, et gardées par deux scylléens, ce serait bientôt l'instant de vérité.

Suite dans Heral'Dûr, je vais ouvrir un sujet !

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