Le début d'une vie d'aventurier...

Il y a quelques jours, après la mort de Kromash, Tharim avait prit une grande décision, il avait décidé d'abandonner sa vie en altitude pour se laisser aller sur les chemins hasardeux de l'aventure. Après de longs jours de marche à travers les plaines, voilà qu'il se tenait là, devant les portes de la plus Grande Cité Orc jamais construite. Un impressionnant surmontement d'habitations, mariant le bois à la pierre, le vent des steppes au poussières... Nebkah, la capitale des tribus endémiques.

Kromash. Mon seul ami. Je n’ai plus rien à présent, il ne me reste que ses paroles et ses enseignements. J’ai dû quitter mon foyer de toujours, mes fières et étincelantes montagnes, et je suis bien décidé de faire payer le meurtre de mon père et des chefs de tribus à ces Scylléens. Kromash m’a pourtant informé qu’ils ne sont pas ceux qui ont détruits les clans, mais je sais très bien que s’il n’existait pas la guerre contre ces colonies, aucun orc n’aurait pu commettre pareille trahison. Mais je ne peux déverser ma rage, ma haine et ma furie en étant équipé de guenilles. Durant ma vie dans les montagnes, nos préoccupations étaient surtout la discrétion et la survie, peut importe dans quel état. Mon ancienne arme, qui était également celle de Kromash, s’est brisée lors de ma chute, j’ai glissé de l’une des parois et la lame, qui n’était plus toute jeune, a éclaté. Même si je ne suis pas blessé, c’est une terrible perte, car je sais que le voyage sera long jusqu’aux vendeurs d’armes, et que les prix seront chers.

C’est pourquoi je me suis rendu à Nebkah, la capitale des tribus, le bastion des orcs. Quand j’ai quitté les vertes plaines pour les étendues poussiéreuses entourant la ville, et que j’en ai aperçu les montagnes, mes sentiments étaient troubles. D’un côté, je me sentais fier de voir que mon peuple s’était enfin résigner à bâtir de solides défenses et non plus de vulgaires huttes ou palissades, et qu’il se servait enfin de la roche. Mais de l’autre, je comprenais que l’on construit des murailles à la hauteur de ses ennemis, et plus que jamais, je me rends conte que le danger est grand.

Mais, alors que le vent soulève poussière et odeurs exécrables, que les grands étendards marqués du symbole des tribus flottent, je m’élance et me dirige vers elle, Nebkah la fière. Je passe les murailles, observant du coin de l’œil l’équipement des gardes qui me parait maigre. Si eux-mêmes ne disposent que de rares pièces d’équipement, je redoute mon futur car je ne sortirai d’ici qu’avec un bâton, j’imagine. Une fois dans la ville, je comprends que la muraille est un trompe l’œil, que même si les fortifications peuvent faire réfléchir les ennemis à deux fois avant de lancer un assaut, l’intérieur de la ville est identique à partout. Les rares maisons en dur sont des commerces ou des maisons de nobles, et à perte de vu je ne vois qu’hutte et taudis. Je jure, serre le poing et claque du pied, il faut que tout ceci change !

J’accoste un des orcs passant par là, et lui demande où je pourrais trouver une arme. Il m’indique vaguement le chemin à suivre et le nom de l’échoppe, L’Appel du Combat, avant de se détourner vivement. Au bout de quelques minutes, je repère la façade et entre dans le bâtiment. Je regarde celui qui semble être le maitre de la boutique.

« Je viens pour acheter une lame, longue, que je manierai à l’aide de mes deux mains. Qu’as-tu à me proposer, et à quel prix ? »

Je me tiens droit, bombe le torse, et fais tout pour que l’homme n’ait pas de regret à me céder une de ses armes, car avec moi, elle sera très utile et remplira plus que jamais son office.

En pénétrant dans l'enceinte du bâtiment, les oreilles de Tharim, durant de longues années habituées au chant de l'eau et aux murmures de la montagne, durent encaisser de lourds bruits violents. Le son baroque et clinquant de la guerre résonnait là dans la poitrine du jeune orc. L'écho d'un gigantesque marteau d'acier faisait vibrer les murs en pierre de la bâtisse quand son sommet venait percuter le socle dur d'une enclume, ne laissant assez d'espace que pour une fine lame de fer, rougeoyante de haine et de colère. Les coups martelaient et donnait forme à ce morceau de métal ardent qui deviendrait sans doute une belle épée comme en étaient disposées sur murs de la forge.

Alors, tandis que le nouveau venu venait d'interrompre le travail du forgeron, ce dernier tourna brièvement la tête, avant de saisir la lame brûlante avec une longue tenaille et de la plonger dans un large baquet d'eau fraîche. Un nuage de fumée envahit la pièce, l'odeur du métal chaud venant caresser les narines de Tharim. Le forgeron s'avança vers lui et le salua. Son front était couvert de sueur ses yeux éclataient d'énergie. D'une voie grave et rauque, il prononça quelque mots.

- Tu n'as pas l'air d'ici jeune orc. Cela m'étonne de voir un vagabond vêtu de lanières et de haillons passer le seuil de ma forge. Mais je sais voir au delà de ton regard et mes années d'expérience à entraîner le maniement des armes me permettent d'y lire qu'un grand guerrier sommeil en toi.

Son regard d'acier pénétrait celui de Tharim avec une force impressionnante. Ce qui ne manqua pas pour lui de capter l'entière attention du jeune orc tout droit venu des montagnes.

- Il y a ici des dizaines de lames, de toutes les formes et de tous les alliages. Laisse-moi te conseiller une arme qui correspond à tes attentes.

L'orc fit un signe de bras bref et se dirigea vers le fond de la pièce. Instinctivement, il semblait avoir trouvé une arme convenable. Il saisit le pommeau d'une épée lourde et la décrocha d'un coup sec, mais calculé, de son appui. Il la fit virevolter dans les airs, la tenant de ses deux mains, puis la mit entre celles de Tharim.

- Cette épée est en dectrahorium, un alliage d'acier très résistant et excessivement tranchant. C'est une très bonne arme et ce modèle remporte un franc succès parmi les nombreux guerriers de la Cité. Mais je t'en prie, pèse-la de tout ton bras et essaye-la, sents venir la fusion entre ton esprit, ton corps et cette épée.

/// Epée en dectrahorium ///

Je le vois venir vers moi, le front dégoulinant et le regard stoïque. Dans sa posture, ses yeux et sa façon de marcher, je sens qu’il fut un grand guerrier et que son amour du combat est tel que, malgré son âge, il reste dans le milieu du sang et de la douleur en forgeant les armes de morts. Il me regarde, me jauge, et devine tout de suite que je ne suis pas d’ici, peut-être à cause de mes habits, et de ma façon de parler. Je ne réponds pas et attends, je le vois regarder ma musculature, et j’espère qu’il m’accordera sa confiance pour me céder une de ses créations. Sans plus attendre, il décroche l’une des lames suspendues au mur, dessine quelques acrobaties avec et me la tend. A son poids, son équilibre, la clarté de l’acier et sa tenue, je devine qu’il ne s’est pas joué de moi. Moi je sais également que le prix est certainement inabordable pour moi.

« Je suis honoré de voir que tu me permets de porter une de tes armes, mais je m’inquiète. Ma fortune est maigre, et je dois acheter tout un tas de choses avant de partir pour la guerre, au sud. Bien que ta lame me plaise et que je m’imagine déjà trancher et triompher avec elle, je n’ai surement pas les moyens de me l’offrir. A combien la vends-tu ? »

Lui, qui a dû être un guerrier de renommée et qui dévisage de son regard aussi froid que ses créations, doit surement se demander quel genre d’orc je suis. J’éprouve de la honte, mais même si je n’ai pas l’argent nécessaire pour être prêt pour la guerre, j’irai tout de même sur les champs de bataille, armé d’un bâton et me protégeant d’une carapace de tortue s’il le faut ! Mais en attendant, sans défaillir du regard, j’attends sa réponse. Je n’ose plus faire quelques mouvements avec cette arme composée d’un alliage apparemment fiable, car ce vieil risquerait bien de me l’arracher, vexé.

Le forgeron ne décrocha pas son regard de celui de Tharim, on pouvait d'ailleurs parvenir à y lire une certaine sympathie, bien que sa posture, elle, n'en dégageait pas tellement, cette orc avait su conserver une part de mystère et son expérience de la guerre et du combat, l'odeur du sang et le claquement des épées avaient du finir par le rendre tellement dur que ses émotions pouvaient demeurées tapie au fond de lui sans qu'il ne les laisse transparaître. Mais le maître ne semblait pas surpris d'entendre son client s'exprimer ainsi. Il fit un léger sourire, et le doute qui planait sur son empathie s'en vola.

- Je ne suis pas étonné de t'entendre parler ainsi. Dès que tu as franchis le seuil de la porte, je savais que je n'aurais pas à faire à un individu à la bourse pesante. Mais je n'ai rien dit et j'ai été te chercher l'épée qu'il te fallait, parce que celle-là qu'il te faut, et non une moindre.

Il se retourna et fit volte-face à Tharim, comme si il avait voulu cacher son visage. On ne voyait alors plus de lui que son dos musclé et couvert de cicatrices et de brûlures. Le silence demeura pendant un long et lourd instant.

- Tu as raison, cette arme coûte beaucoup, beaucoup trop cher pour toi. Mais nulle autre ne te conviendra mieux que celle-là, sinon une autre encore plus coûteuse.... En faisant abstraction du prix véritable de cette arme, j'aimerai savoir... Toi, combien donnerais-tu pour cette arme à l'instant ? Je ne te demande pas d'estimer le prix de l'arme, mais je te demande ce que toi, tu es prêt à payer, aujourd'hui, en fonction de ton budget, pour acheter cette arme.

L'orc forgeron semblait être devenu étrange tout à coup, comme si quelque chose qu'avait dit Tharim l'avait troublé.

Son sourire me rassure, bien que son discours me laisse perplexe. Se moque-t-il de moi ou bien a-t-il réellement de bonnes intensions envers ma personne ? Ses mots me perturbent… soit il essaie de me convaincre que j’ai besoin de cette arme à tout prix, pensant qu’il s’adresse à un esprit influençable, soit il prend pitié de moi et comprend que j’irai à la guerre quoi qu’il advienne, armé de mes seuls poings s’il le faut. Je décide, à nouveau, de ne pas parler, car je ne souhaite pas l’interrompre et préfère comprendre avant d’agir. Et soudain, il me tourne le dos, et je puis voir ses blessures, ainsi, il a bien été guerrier, je n’ai plus de doutes à avoir. Mais son ton à changer, et lui qui, il y a encore quelques minutes, ne bougeait pas son regard d’un centimètre du mien, ne me regarde plus en face. Je peine à comprendre ce qu’il se passe, mais je l’écoute parler. Il me demande combien d’argent je peux investir dans cet achat, je réfléchis et lui réponds.

« C’est la première fois que je me rend en ville. Je ne connais absolument pas la valeur des choses, ici. Mon ami et mentor a perdu la vie, il m’a laissé son argent. J’ai huit dents, et quelques pièces… il me faut acheter sacs, nourritures et, si possible, des vêtements… Je suis prêt à mettre la moitié de mon argent dans cette arme, soit quatre dents et mes pièces. A vrai dire, je ne sais même pas ce que vaut une dent, je sais juste que l’on peut acheter des choses avec. Qu’as-tu à me répondre ? »

Je regarde encore son dos, meurtri… ce sont là de belles balafres de guerre, et je les lui envie.

L'homme se retourna lentement et regarda à nouveau Thiram, d'un regard encore plus appuyé qu'avant. L'expression de son visage, à nouveau à découvert, semblait souriant bien que ses muscles faciaux crispés ne laissaient pas transparaître la profondeur de ses pensées.

- Je ne sais pas qui était ton ami, ni ce qui vous liait l'un à l'autre, mais en tout cas, il ne t'as pas laissé un pauvre héritage... Huit dents de requin, je n'aurais jamais pu croire en te voyant que tu disposais d'autant. Tu es loin d'être fortuné, mais je pense que tu auras amplement de quoi t'acheter tout ce que tu viens de me citer. Cette épée... Ne vaut pas plus de quatre dents de requins. Qui aurait cru que tu en disposais davantage...

Cette scène semblait tout à coup paradoxale, voir pathétique... Le jeune orc qui pensait ne jamais pouvoir acheter une si belle arme avait en réalité bien assez de quoi se l'offrir. Mais on pouvait lire sur le visage du forgeron que ce court épisode ne l'avait pas laissé indifférent.

- Ainsi, va, cette arme est à toi pour trois dents de requin et vingt pièces orcs, il te restera finalement bien assez d'argent pour le reste de tes achats. Comme quoi l'argent n'est bel et bien qu'une illusion pour ceux qui ne connaissent pas sa vrai valeur. Souviens-toi quand même de ce jour, car aujourd'hui, cette épée vient de trouver son guerrier.

Je fronçais les sourcils. Ainsi, je disposais d’un petit trésor, et je ne m’en étais pas rendu conte… A cet instant, je remercie Kromash de m’avoir laissé autant, et je souris en sachant que, finalement, je n’irai pas à la lutte armé comme un péon. Je garde donc l’épée et sort de ma poche la somme indiquée. Mais en les donnant à l’orc, je lui empoigne le bras et plonge mon regard dans le sien.

« Je me souviendrai de ce jour car j’ai appris que tout dans un peuple n’est pas noir. Vous auriez pu me prendre tout mon argent, et j’aurai trouvé ça charitable. Vous être un orc d’honneur, une fière personne, je ne l’oublierai pas. »

Je lui lâche le bras et me frappe la poitrine du poing, avant de me détourner. Après la trahison d’Uyenthis, je pensais que mon peuple était un ensemble de personnage avide de puissance, brute et idiot, n’ayant aucuns scrupules. Je pensais que seul Kromash, et moi, grâce à lui, étions des exceptions. Mais ce forgeron, ancien guerrier, possède le sens de l’honneur, j’ai de la sympathie pour lui. Au seuil de la porte, je me détourne et le regarde une nouvelle fois.

« Mon nom est Tharim Course-Éthérée, je pars pour la guerre, si l’occasion se présente, je reviendrai ici et espère vous retrouver, ami. »

Puis je me retourne et quitte l’échoppe. J’approche un autre passant et lui demande où je pourrais acheter des vêtements, il m’indique Au Dur à Cuire[/i] et me montre le chemin. Je le remercie et m’y dirige, puis y rentre. La première chose que je ressens, c’est cette odeur immonde, mais je ne laisse pas transparaitre mon impression. Je regarde les différents articles et me dirige vers le maitre des lieux.[/i]

« Je pars pour le sud, à la guerre. Il me faut des gants, des bottes, et tout ce qui va avec. Montre-moi tes équipements et indique-moi leur prix, s’il te plait. »

J’espère faire d’aussi bonnes affaires que chez le forgeron, mais je n’ai que peu d’espoir.

Un tauren d'une trentaine d'année aux cornes blanches en train d'aiguiser son poignard quitta sa pierre à aiguiser pour accueillir Tharim dans l'échoppe. Il semblait se déplaçait d'une manière un peu lente et nonchalante. Ce n'était pas le tenancier de la boutique mais il avait l'air de gérer les affaires pendant l'absence de son maître.

- Salutations, Orc ! Bienvenu au Dur à Cuir.

Il mit ses mains sur ses hanches et hocha la tête en se dirigeant vers le compartiment à gauche de l'entrée. Il inspecta les étagères et retenu son regard sur quelques pièces d'équipement qu'il étala sur une petite table basse à quelques mètres de Tharim.

- Des gants, des bottes,... Voici quelques objets qui devraient convenir, je te laisse faire ton choix là dedans. Tu devrais y trouver ton compte, c'est de la bonne marchandise ! Pour les bottes, je vais aller en chercher à la remise pendant que tu fais ton choix.

Tharim pouvait à présent trouver devant lui tout un tas de pièces d'équipement de toutes sortes. Casques en cuir, épaulières en fer, boucliers, gants,...

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Je regarde les articles, n’hésitent pas à les toucher et les inspecter sous toutes les coutures. Après avoir regardé les prix des articles, je décide de prendre les moins chers. Je prends des épaulières, une paire de gant et un plastron, puis me dirige vers le comptoir où j’attends que le vendeur revienne avec mes bottes.

///// Plastron en cuir de kodo, épaulières orcs en cuir et gant en cuir renforcé. Pour les bottes, j'attendrais de voir le prix ^^ (tu pourras me dire combien il me reste précisément à la fin de tout ceci s'il te plait ?)/////

Après quelque minutes, quand Tharim eut bien eu le temps de regarder, de toucher et de choisir les pièces d'équipement qui définiront sont prochain achat, le vendeur revint, sortant d'un petit corridor sombre. Il affichait un léger sourire et tenait entre les mains une jolie paire de botte en cuir. Il s'approcha du comptoir et regarda les affaires que l'orc y avait étalé. Il prit de sa voix grave et résonante...

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- Je vous ai dénicher une botte paire de botte, ça devrait vous convenir. Cependant elles sont un peu vieilles et ont du déjà servir une ou deux fois, c'est pourquoi je vous l'offre à côté de vos achats.

Il regarda chacune des pièces d'armure et les tendit une par une à Tharim.

- Ca vous fera pour un total de deux dents de requin et cinq pièces orc.

/// Il te restera 3,60 dents de requin ///

Je donne l’argent au vendeur, le remercie pour son cadeau, à savoir la paire de bottes offerte, puis j’enfile mes pièces d’armures. Je le salue et le remercie une dernière fois, avant de quitter l’échoppe. Mon arme attachée dans le dos, mes mains gantées et mon plastron me font sentir que je suis enfin ce que je prétends être, un guerrier. Il me reste quelques pièces, je dois me rendre chez un vendeur de fournitures générales pour acheter un sac et des vivres. Et, si j’ai le luxe de disposer d’assez d’argent, une carte. Je demande donc à un autre passant où je peux trouver mon bonheur, il me regarde bizarrement à cause de mes habits puis m’indique finalement La Corne Abondante. Sans plus attendre, je m’y élance et me dirige selon ses indications, repère l’enseigne et entre dans le bâtiment. Je vois beaucoup de chose à l’intérieur, mais préfère m’adresser directement au propriétaire de l’échoppe plutôt que d’user mes yeux à chercher.

« Salutations, je cherche à acheter un sac et de la nourriture. Avez-vous tout ceci.

Un tauren âgé fais face a l'orc nouvellement equipé. Il l'observe quelques secondes, se gratte la crinière blanche qu'il a sur le menton, et finalement, s'approche en boitant du comptoir. Il passe sa mains sous se dernier, sans pour autant l'en sortir. Il s'adresse ensuite a l'orc des montagnes :

- Bonjour guerrier, j'ai en mon magasin un sac, ainsi qu'un nombre non négligeable de toute les choses dont tu aura besoin lors d'une campagne.

Il se retourne, sort de derrière le comptoir et attrape un sac parmi d'autre. Il est noir et en tissu, et de bonne taille. Il s'approche de Tharim en titubant et lui montre le sac. L'orc se rend alors compte que le tauren avait une main caché depuis lors, qu'il n'aperçoit qu'a ce moment la, après que le tauren est remis sa veste par dessus son pantalon.

- Cependant, il te faudra trois dents de requin pour qu'il te revienne de droit. Ajoute-t-il.

// Note : Trag', le prix sont faussés à Nebkah, divise le prix par 14 pour l'avoir en dents de requins.La monnaie orc est 14 fois plus chère. ///

Je regarde le sac et me met à réfléchir. Il me faut impérativement un conteneur d’objets avant de partir, mais il me faut aussi de la nourriture… Bien qu’il semble être de qualité, je ne peux accepter avant de demander plus de renseignements.

« Il ne me reste pas beaucoup de dents, et je dois m’acheter de la nourriture impérativement. Quels sont vos prix pour des vivres et une carte ? »

J’espérais pouvoir m’en tirer avec quelques morceaux de viandes en plus d’une carte et d’un sac, mais cela me semblait impossible. Au pire aller, je ne prendrai que le sac et je chasserai en route, même si j’ignore comment je m’y prendrai.

Le vendeur tapote nerveusement sa jambe de bois, regarde le plafond, semblant réfléchir a des chiffres compliqués. Il se retourne vers une étagère ou sont entreposées des poules, tend le bras dans cette direction, et dit :

- Je peux te vendre une poule vivante pour vingt pièces, ainsi qu'une carte pour deux dents de requin, il te faudra faire un choix, c'est le sac ou la carte, ou quinze poules, au choix.

Il rigole intérieurement et souris de sa blague.

Je suis mal… j’ai besoin de nourriture et surtout de quelque chose où les ranger. Alors le choix est fait.

« Je prends deux poules et le sac. J’aimerai aussi un renseignement… où s’inscrit-on pour partir à la guerre l’ami ? »

Je le regarde, les traits de mon visage appuyés et les yeux cramponnés aux siens.

Le vieux tauren prend deux poules et les met a l'intérieur du sac, sans grande attention pour les pauvres bêtes. Il tend ensuite les achats a son futur propriétaire, mais ne les lâchera pas avant d'avoir eu son argent. Il répond :

- Sur la place au centre ville il y a souvent une petite tente de recruteur, je n'ai pas fait attention ce matin, mais ça m'étonnerais qu'ils ne soient pas la, on a besoin de troupes !

Le début d'une vie d'aventurier...

Le début d'une vie d'aventurier...

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